Les incidences principales du projet

Les enjeux à prendre en compte

Les infrastructures du projet DEZiR, à savoir les unités d’électrolyse, de méthanolation et de methanol-to-jet seraient situées sur un terrain appartenant à DRPC (un dépôt commercial principalement dédié aux hydrocarbures) dans la zone industrielle de Petit-Couronne. L’unité de capture de CO₂ serait quant à elle déployée directement au sein du site de BEA dans la zone industrielle du Clos Pré à Alizay. Le projet DEZiR s’inscrit donc dans le paysage industriel du territoire, néanmoins l’insertion paysagère, la gestion des ressources et des risques restent autant d’éléments à prendre en compte dans la conception du projet.

Les effets prévisionnels en phase d’exploitation

A Alizay :

A Petit-Couronne :

Concernant la canalisation enterrée de transport de CO₂ entre Alizay et Petit-Couronne :

La maîtrise des risques industriels, une priorité pour les maîtres d’ouvrage

Le projet DEZiR, en tant qu’installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), sera soumis à autorisation administrative délivrée par les services de l’État. Une étude de dangers sera préalablement produite par VERSO ENERGY afin de caractériser, analyser, évaluer, prévenir et réduire les risques de l’installation, notamment en lien avec la production et la manipulation de l’e-méthanol et du e-SAF. Le plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de la zone industrielle de Petit-Couronne et les interactions avec les industriels proches seront soigneusement considérés pour assurer la sécurité du site et de son voisinage.

La préservation de la ressource en eau

Le projet à Petit-Couronne nécessiterait environ 180 m3 d’eau par heure. A ce stade, le projet envisage un prélèvement dans la Seine située à environ 1 km du site. En sortie de process, une partie des prélèvements estimée à 80 m3 par heure, serait restituée à la Seine avec une qualité compatible avec le milieu récepteur. VERSO ENERGY s’emploiera à démontrer que le projet n’entraîne pas d’incidence notable sur l’environnement y compris le milieu aquatique, et à privilégier quand cela est possible le recyclage de ses effluents.

Les effets socio-économiques

Les premières études estiment que 800 emplois seraient nécessaires pendant les 3 ans de construction, avec un pic à 1 400 emplois pendant la phase de montage de l’installation. En fonctionnement, le projet entrainerait la création de 250 emplois directs et indirects. L’investissement initial de 1,3 milliard d’euros pour le projet laisse prévoir par ailleurs des retombées économiques significatives à l’échelle locale, régionale et nationale.