Vos questions

56)

Question : coupon T

15/03/2025

- Petit-Couronne

C’est un grand projet qui est mis en avant et qui effectivement permettrait de dynamiser notre commune avec à la clef la création de nouveaux emplois. Mais une question se pose, qu’en est-il de l’eau rejetée en Seine ? Serait-elle totalement propre ? 

Réponse :

Bonjour, 

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55)

Question : coupon T

15/03/2025

- Saint-Étienne-du-Rouvray

BEA sacage nos forêt pour obtenir sa biomasse. 

Ils veulent produire des granulés. Nous voyons les dégâts commis par les petits tracteurs qui hachent les arbres sur les parcelles. En retirant ce bois on appauvrit le sol des forêts, réservoirs d’eau non polluée par engrais et pesticides ! Alors demain que restera-t-il ? 

Réponse :

Bonjour, 

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54)

Question : coupon T

15/03/2025

- Oissel

Le projet ne précise pas ce qui sera privilégié : la biomasse végétale agricole ou forestière.

Quelles cultures seront produites et quelles essences d’arbustes forestiers seront abattues ? 

Réponse :

Bonjour, 

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53)

Question : Site Internet

15/03/2025

- Hautot-sur-Seine

La prolifération de projets innovants concernant la production de carburants synthétiques en France doit être modéré par le contexte national et international du marché et particulièrement pour le projet Dezir.

Marché du CO2 :

La source de CO2 biogéniques à faible coût de capture, telles que l’usines de biogaz de BEA propose deviendra plus rare et plus dispersé. Si l’avantage du coûts des matières premières est le principal moteur du succès commercial du carburant synthétique , comme c’est le cas dans d’autres processus de conversion pétrochimique les subventions et d’autres incitations seront indispensables pour conserver les avantages du CO2 dans la production de carburant synthétique. En effet, pour que les carburants synthétiques soient conformes à la RFNBO en Europe, la capture de CO2 à source ponctuelle à partir de la production d’électricité à combustibles fossiles ne sera autorisée que jusqu’en 2036 et dans d’autres industries de combustibles fossiles jusqu’en 2041. Par conséquent, de grands volumes de technologies d’élimination nette du dioxyde de carbone (CDR) seront disponibles à partir du captage direct de l’air (CAD) et la bioénergie avec captage du carbone (BECC) – seront nécessaires. Les défis posés au CDR à grande échelle sont considérables. Les coûts du CAD dépassent 800 USD/tCO2 aujourd’hui, et bien que les coûts du BECC soient inférieurs (80 USD à 150 USD/tCO2), les opportunités sont limitées . Les coûts du CAD baisseront, mais resteront élevés jusqu’à la fin de la décennie (500 USD à 600 USD/tCO2 au fur et à mesure de la construction d’usines uniques). À l’échelle mondiale, le soutien politique à la voie du CDR vers les carburants électriques est faible. Le crédit d’impôt 45Q aux États-Unis est l’une des plus fortes incitations à la capture de carbone au monde – pénalisent la voie des carburants synthétiques en réduisant la valeur du crédit si le CO2 capturé est utilisé plutôt que stocké (De 25 $ US/tCO2 pour BECC ou 50 $US/tCO2 pour DAC). Certains programmes de financement, tels que le Crédit d’impôt canadien pour les investissements, pourraient offrir de fortes incitations, mais ne sont pas clairs. Le cadre de certification de l’élimination du carbone de l’UE, exclut le CDR aux carburants synthétiques de l’éligibilité. Il y a un risque que le soutien politique reste faible et que le CDR aux carburants synthétiques reste désavantagé par rapport au CDR pour le stockage. La conformité et les marchés volontaires pour les carburants à faible émission de carbone devrait être suffisamment fort pour justifier le coût élevé du CO2 provenant de CDR dans la production de carburants synthétiques . Les producteurs ayant accès à la production renouvelable la moins coûteuse tels que le projet Dezir auront un avantage. Les premiers succés enregistrés viennent des projets qui ont réussis à jumeler les sources d’énergies renouvelables à faible coût et les sources biogéniques de CO2. Les règles et les subventions en place pour soutenir la production de carburant synthétique y compris la chaîne de valeur du carburant synthétique, auront également une incidence importante.

Producteurs de biocarburants :

Le moyen le moins coûteux d’atteindre bon nombre des objectifs aériens et maritimes à venir se fera directement par le biais des biocarburants. Les fournisseurs de carburants renouvelables, tels que Neste, Chevron Renewable Energy Group et Diamond Green Diesel (une coentreprise Valero et Darling Ingredients), ont développé des positions de premier plan. L’intérêt continue de croître à partir des nouveaux entrants, Ces entreprises précoces chercheront à fixer le prix jusqu’à la marge par rapport à la prochaine alternative de carburant à faible émission de carbone des carburants synthétiques . Générateurs d’énergie à la biomasse : à l’échelle mondiale, Il y a 73 GW de capacité de production de biomasse en ligne aujourd’hui dans plus de 2 200 projets, ce qui souligne à quel point le marché est fragmenté. Drax (2 580 MW) et Ferrybridge (2 098 MW) au Royaume-Uni sont les deux plus grands, ayant converti une centrale au charbon à la biomasse. Tous deux planifient des développements de capture du carbone où le CO2 pourrait être vendu directement aux producteurs de carburants synthétiques . Il n’y a pas de pénurie de producteurs de charbon à l’échelle mondiale qui pourraient emboîter le pas, mais les contraintes liées aux matières premières de la biomasse finiront par faire surface, et ces générateurs ont souvent besoin d’un soutien subventionné. Vers une Intégration verticale : Les producteurs d’énergie, y compris les raffineurs et les Traders de carburant Ceux qui voient un avenir à long terme pour les carburants synthétiques devraient chercher à construire des positions intégrées tout au long de la chaîne de valeur dans la production renouvelable et les sources de CO2 biogénique. Bien que le CO2 puisse être approvisionné directement, les quelques privilégiés avec du CO2 biogénique à faible coût chercheront à fixer le prix aussi près que possible de la marge du prochain CDR ou DAC évolutif. Soutiens par subventions : Les entreprises qui peuvent superposer les subventions à la production renouvelable, à la production d’hydrogène et au captage du CO2, puis le prix vers les coûts de déplacement sur les marchés avec des pénalités, semblent les plus forts. Mais de nombreux développeurs se méfieront de la dépendance excessive aux subventions compte tenu du risque de changements de politique sur un marché aussi naissant. Accès aux preneurs de primes : L’un des défis les plus régulièrement cités par les développeurs de carburants alternatifs à faible émission de carbone est de trouver des financements nécessaires. Cela est mis davantage en évidence lorsqu’il s’agit de carburants synthétiques, compte tenu de l’incertitude quant à la direction dans laquelle vont les coûts, à la façon dont les règles régissant la RFNBO pourraient évoluer et quelles technologies pourraient perturber les perspectives actuelles. Les développeurs ont besoin d’engagements à long terme – de la part de l’un ou l’autre des clients ou des gouvernements. Il est peu probable que le premier s’étende bien au-delà de cinq ans compte tenu de la phase naissante du marché du carburant synthétique , de sorte que les décideurs politiques devront intervenir pour couvrir l’écart de coûts et s’opposer fermement aux règles et règlements signalés aujourd’hui, tels que ReFuelEU Aviation et FuelEU Maritime. Fournisseurs de technologie et concédants de licence : Les processus de conversion sont établis depuis longtemps dans de nombreux carburants synthétiques, dont les concédants de licence existants devraient bénéficier, mais plusieurs fournisseurs de technologie cherchent à perturber l’espace.

Traders :

L’aviation, le transport maritime et le transport routier lourd utilisent différents carburants existants là où la concurrence n’a jamais existé. Ces secteurs sont maintenant en concurrence Pour les mêmes biocarburants et le même hydrogène vert et le même CO2 sous-jacents aux carburants synthétiques . L’hydrogène vert et le CO2 seront opposés aux biocarburants pour répondre à la demande à faible émission de carbone dans ces secteurs, le CO2 biogénique étant recherché pour produire les carburants synthétiques les plus compétitifs conformes à la RFNBO. Une telle incertitude et une volatilité potentielle sont ce que les traders recherchent. Conclusion : La transition énergétique nécessite des carburants synthétiques mais ils dépendent du déploiement réussi d’autres technologies encore naissantes et coûteuses, telle que la capture de CO2. Il pourrait donc s’écouler un certain temps avant qu’ils ne deviennent des produits mondiaux. Cela signifie que la liquidité du marché et la découverte des prix resteront opaques dès le départ. Dans l’aviation, les financiers peutvent être plus à l’aise d’intégrer la valeur de ce qui sera une compensation de carbone aux carburants synthétiques de haute qualité plutôt que de simplement prêter à un prix du carburant synthétique plusieurs fois plus élevé qu’un prix d’un carburant conventionnel. Les pénalités maritimes proposées en Europe offrent un avantage par rapport aux prévisions de prix de Wood Mackenzie pour l’ammoniac à faible émission de carbone, mais il faudra peut-être plus de temps pour que cela soit entièrement évalué et accepté par les prêteurs. Les carburants synthétiques sont sans aucun doute l’un des enjeux à plus long terme de la transition énergétique. Cependant, les entreprises qui fixent une orientation stratégique le plus rapidement peuvent se positionner pour saisir les éléments les plus attrayants de la chaîne de valeur et faire avancer ces apprentissages. La complexité des carburants synthétiques, de la production au marketing, suggère que les acteurs les mieux capitalisés et les plus sophistiqués sont les mieux placés pour réussir, mais plusieurs acteurs plus petits, plus agiles et plus ciblés émergent dans cet espace, avec le potentiel de perturber. Tout au long de la présentation du projet Dézir, nous avons eu l’impression que le projet était très éloigné de ces considérations notamment concernant le financement du projet qui semble très éloigné de la réalité. 

Réponse :

Bonjour, 

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52)

Question : Site Internet

15/03/2025

- Sotteville-lès-Rouen

Quelle est la formule et le nom de la molécule finale obtenue sur le site Petit-Couronne ? 

Réponse :

Bonjour, 

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51)

Question : Site Internet

15/03/2025

- Sotteville-lès-Rouen

Quelles sont les réactions chimiques mises en œuvre pour passer du carbone sous forme CO2 à un carbone organique liquide ? 

Réponse :

Bonjour, 

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50)

Question : Site Internet

14/03/2025

- Rouen

Nous sommes radicalement opposés à ce projet qui poursuit une logique délétère de course à la croissance, de surproduction, surconsommation et tourisme de masse. Nous combattons le trafic aérien qui représente plus de 4% des émissions de dioxyde de carbone, qui exerce une pression insoutenable sur les ressources locales et les sites naturels. L’avion est un mode de transport en plus d’être polluant profondément injuste puisque seule une minorité de riches prend l’avion alors que ce sont ceux qui ne le prennent pas qui subissent les conséquences du tourisme de masse et du réchauffement climatique. Nous sommes opposés à un projet d’une dépense énergétique folle qui va légitimer l’EPR2.

 

Sous le contrôle des garants, le modérateur a retiré une partie de cet avis qui ne respectait pas la charte de modération. 

Réponse :

Bonjour, 

Nous vous remercions pour votre contribution. 

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49)

Question : Site Internet

14/03/2025

- Rouen

Les Amis de la terre Normandie sont radicalement opposés à ce projet irresponsable et qui vient perpétuer un modèle délétère et écocidaire, celui du dogme de la croissance, de la surconsommation et du tourisme de masse. Nous combattons le trafic aérien qui représente plus de 4% des émissions de dioxyde de carbone et est responsable du tourisme de masse et conséquemment de la pression énorme sur les ressources locales et les sites naturels. Nous combattons le trafic aérien qui est non seulement le mode de transport le plus polluant mais également profondément injuste. Seule une minorité de riches peut prendre l’avion alors que ce sont surtout ceux qui ne le prennent pas qui subissent les conséquences du tourisme de masse et du réchauffement climatique. Nous sommes opposés à un projet qui légitimera l’énergie nucléaire, et donc l’EPR2, tant sa consommation énergétique est énorme. (Equivalent à la consommation de toute la ville de Rouen !).

 

 

Sous le contrôle des garants, le modérateur a retiré une partie de cet avis qui ne respectait pas la charte de modération. 

Réponse :

Bonjour, 

Nous vous remercions pour votre contribution. 

Une réponse à votre question est en cours de préparation.

48)

Question : Site Internet

14/03/2025

- Petit-Couronne

De nombreux projets du même type sont conduits en France, et logiquement à l’Etranger aussi. Des usines comparables, qui fonctionnent avec le même processus industriel, sont elles déjà en activité, en France ou à l’Etranger ? Si oui, quel retour d’expérience avons sur le fonctionnement de ces usines, en matière de sécurité ? (recensement des incidents, accidents, conséquences imprévues sur l’Environnement). 

Réponse :

Bonjour, 

Nous vous remercions pour votre contribution. 

Une réponse à votre question est en cours de préparation.

47)

Question : Site Internet

12/03/2025

- Follin-Arbelet

Très fortement opposé à l’utilisation de bois qui est une ressource limitée et essentielle pour le territoire à faire voler des avions complètement inutiles 

Réponse :

Bonjour,

Le projet DEZiR ne consiste pas à utiliser du bois pour faire voler des avions mais à capter du CO2 auprès d’un émetteur existant – la chaudière biomasse d’Alizay qui alimente en vapeur l’usine papetière de VPK dans le cas présent – puis à le recycler en carburant d’aviation en le combinant avec de l’hydrogène.

Plus de détails sur le procédé technologique envisagé sont à retrouver dans la partie 3.3 du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents ».

L’ADEME, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ou encore la Commission Européenne, ont répertorié les carburants de synthèse, comme celui produit par DEZiR, comme levier d’action permettant de décarboner le secteur de l’aviation et lui permettre d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.

46)

Question : Site Internet

12/03/2025

- Saint-Quentin

Je m’interroge sur la “pertinence” de deux projets avec des similitudes voire identiques à Rouen et Origny-Sainte-Benoite. Comment les habitants sont consultés au plus près en termes d’infos ciblées? Quels impacts sur la vie quotidienne des habitants? Leur santé, leur environnement, leur qualité de vie? 

Réponse :

Bonjour,

DEZiR vs OrCHyDé 

Le projet d’Origny-Sainte-Benoite nommé « OrCHyDé » vise à produire du méthanol de synthèse uniquement – sans transformation ultérieure en e-SAF comme c’est le cas de DEZiR – à destination du secteur maritime. En effet, de même que l’e-SAF produit par DEZiR permettrait de décarboner le secteur aérien en remplacement du kérosène fossile, le e-méthanol (ou méthanol de synthèse) produit par OrCHyDé permettrait de se substituer aux carburants maritimes fossiles (fioul essentiellement) actuellement employés.

Les deux projets ne produisent donc pas le même carburant durable final et ne visent pas à décarboner le même secteur.

 

L’information du public 

Le public retrouvera sur le site internet dans l’onglet « Les documents » les mêmes documents qui lui ont été mis à disposition pendant la période de la concertation préalable :

– Le dossier de concertation : il constitue le document support principal de la concertation. Il comprend les raisons d’être du projet, ses objectifs, ses principales caractéristiques, son coût estimatif, les solutions alternatives envisagées, un aperçu de ses incidences potentielles sur l’environnement et du niveau de risque qu’il génèrera ;

– Le dépliant de synthèse : ce document permet d’apporter une information brève sur le projet.

– Les supports de présentation et les verbatims des rencontres publiques qui ont été organisées.

Enfin l’espace de contribution (Questions, avis, cahiers d’acteurs) est également une source d’informations.

Incidences du projet

Les enjeux que peut générer le projet à différents niveaux : humain, environnemental ou économique, sont détaillés en partie « 4. Aperçu des effets prévisionnels du projet » du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents ».

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Question : Site Internet

12/03/2025

- Petit-Couronne

L’aspect innovant de votre projet a de bons cotés,mais il a aussi l’inconvénient que vous ne pourrez sûrement pas faire un “copier-coller” d’installations existantes et du coup profiter du retour d’expérience à long termes pour les aspects techniques et sécuritaires. Votre projet semble avoir plusieurs éléments qui font craindre un risque d’incendie ou d’explosion: – l’utilisation de produits inflammables tels que le méthanol et l’hydrogène. -un poste électrique de forte puissance qui implique des risques d’échauffement avec peut être une conversion en courant continu pour l’électrolyse augmentant le risque d’étincelles. – la production d’oxygène résultante de l’électrolyse. Ils semblent que vous souhaitiez que ces risques soient confinés en interne sans effet domino avec vos voisins. Quels systèmes de sécurité collectifs sont prévus ? (inertage, lance monitoring avec mousse, détection infra rouge, brumisation…?) Quelle organisation de lutte contre les incendies prévoyez vous ? (équipes de salariés formés en interne ou gestion de la lutte incendie par des services de pompiers externes…) l’agglomération rouennaise a déjà eu à subir de nombreux incidents dus à des sites industriels . Ces inquiétudes sont donc légitimes et fondées. J’espère que vos bureaux d’études et que les services de l’êtat seront très vigilants sur les aspects techniques et de sécurité de votre projet . Pour le bien de tous et aussi le votre. Une information qui peut peut être vous intéresser. La sociéte Artience (ex Toyo Ink) à Oissel utilise une unité de distillation de récupération de méthanol et d’un autre alcool (TAA)…pour une de leur production.

Réponse :

Bonjour,

Nous vous remercions pour votre contribution.

La maîtrise des risques industriels est capitale pour Verso Energy et sera mise en œuvre tout au long du cycle de vie de DEZiR.

Nous travaillons en étroite collaboration avec les services de l’État, les bureaux d’études (EGI notamment), les fournisseurs de technologies et les experts techniques pour concevoir l’implantation des futurs sites tout en veillant à ce que tous les scénarios de risques soient anticipés et toutes les mesures de sécurité soient prises une fois le projet opérationnel. Les études dites « de danger » et l’analyse des scénarios de risques menées courant 2025 détermineront les systèmes de sécurité collectif et l’organisation interne pour lutter contre les incendies à mettre en œuvre. Les résultats des études seront rendus disponibles au stade de l’enquête publique courant 2026.

Plus d’informations sur la maîtrise des risques industriels sont à trouver en pages 69 à 71 du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents ».  

 

44)

Question : Site Internet

12/03/2025

- Pîtres

Bonjour, Lors de la réunion publique de synthèse du 11/03 il a été dit que le e-saf serait acheminé vers les aéroports parisiens par le LHP , laissant à penser que le mélange avec le kérosène traditionnel se ferait sur sites finaux .. Cependant en page 45 du dossier de concertation préalable il est écrit qu’il serait stocké à Petit-Couronne , puis mélangé avec du kérosène …..puis injecté dans le le LHP , laissant à penser que le mélange se ferait sur site . Alors à quel endroit se fera le mélange ? Merci pour votre réponse

Réponse :

Bonjour,

A ce stade, il est prévu de mélanger préalablement l’e-SAF produit par DEZiR avec du kérosène conventionnel avant de l’acheminer jusqu’aux aéroports franciliens via le LHP.

43)

Question : coupon T

11/03/2025

- Pont-de-l'Arche

Quel est le rendement énergétique de ce type de procédé ? En clair, combien d’unités d’énergies introduites pour combien obtenues en e-SAF ? Par ailleurs, vous indiquez dans la réponse à la question 11 relative à la qualité de l’eau restituée au milieu qu’elle serait d’une “qualité compatible avec le milieux”. Pourriez vous préciser ce que vous entendez par “compatible” ? Il semble enfin que les questions 26, datant du 29/01; 27 du 31/01; 29 du 08/02; ainsi que beaucoup d’autres aient une réponse “en cours de préparation.”, avez vous des précisions quant à la durée moyenne de préparation des réponses ? En vous remerciant de la qualité de la publicité faite à cette consultation publique ainsi que pour la rapidité et l’accessibilité de vos réponses.

Réponse :

Bonjour, 

Nous vous remercions pour votre contribution. 

Une réponse à votre question est en cours de préparation.

42)

Question : Site Internet

11/03/2025

- Louviers

INDEZiRABLES CARBURANTS D’AVIATION

Un mode de transport énergivore et nuisible L’avion est un moyen de transport rapide. Ce qui pourrait être considéré comme un avantage a en réalité de lourdes conséquences. En premier lieu une consommation énergétique par passager et par kilomètre très élevée et très émettrice de CO2. D’autant plus que cette grande vitesse est un pretexte pour parcourir de grandes distances. Et si l’aviation ne représente qu’une dizaine de pourcents du bilan carbone du secteur des transports, c’est qu’elle n’est utilisée que par une minorité de personnes, qui impose ses nuisances à tout le monde. Le bruit fait entre autres partie des effets indésirables que les avions font subir à la population au sol, quel que soit le carburant qu’ils brûlent. Idem pour la pollution de l’air. Des promesses in(sou)tenables Pour augmenter ses bénéfices en dépit du défi climatique, le secteur aérien ne cesse de faire des promesses qu’il ne pourra pas tenir. Les SAF (“Sustainable” Aviation Fuel) font partie de ces projections à trop long terme qui permettent à l’aviation de se défiler face à l’urgence climatique. Tablant sur des prévisions de trafic en constante augmentation et sur un hypothétique objectif de 70 % de SAF en 2050, le transport aérien se laisse 25 ans pour ruiner tous les efforts de réduction d’émissions des autres secteurs.

Les e-SAF sont un leurre

Les carburants de synthèse du projet DEZiR n’ont rien d’écologique. L’origine forestière du CO2 utilisé n’est pas un gage de neutralité. On sait qu’une utilisation massive du bois comme combustible entraîne une dégradation des forêts et une perte de biodiversité. Et quoi qu’il en soit, le CO2 capté chez BEA finira sa course à la sortie d’un réacteur d’avion, au côté d’une grande majorité de produits de combustion de kérozène fossile (promesse d’incorporer 1,2 % d’e-SAF dans le carburant en 2030). Un autre effet pervers de ces caburants faussement verts est l’effet rebond engendré par le “greenwashing”. La promesse mensongère d’une aviation durable risque de décomplexer les voyageurs qui auront moins de scrupules à prendre l’avion, ce qui entraînera une augmentation délétère du trafic et donc des émissions. Rappelons enfin que les conséquences climatiques de l’aviation ne se limitent pas au CO2 émis. Les traînées de condensation et les autres gaz éjectés ont des effets dans l’atmosphère qui conduisent à multiplier au moins par deux son influence sur le réchauffement climatique. Les e-SAF ne règlent aucunement ce problème.

Une orgie énergique

Les ingrédients des e-SAF sont du CO2, de l’eau… et énormément d’énergie électrique ! Leur bilan carbone est donc dépendant de la source d’approvisionnement en électricité. En France, et particulièrement en Seine-Maritime, son origine est majoritairement nucléaire. Malgré son bilan carbone plutôt faible, cette filière de production d’électricité pose des problèmes extrêmement graves, notamment l’impossible gestion de déchets dangereux sur des dizaines, voire des centaines de milliers d’années. En matière d’efficacité énergétique, le bilan des e-SAF est déplorable. Pour 1 kWh d’énergie potentielle de combustion du carburant produit, on consomme environ 3 kWh d’énergie électrique (calcul selon les données du dossier de concertation). Si on s’intéresse à l’énergie primaire au niveau de la centrale, cela représente 9 kWh d’énergie thermonucléaire. Les avions sont déjà les pires engins en matière d’efficacité énergétique. Est-il raisonnable de vouloir continuer à les faire voler en perdant presque 90 % d’énergie thermique au sol, avant même qu’ils n’aient brûlé une goutte de carburant de synthèse pour décoller ? Ce rendement très médiocre explique la puissance électrique démesurée des installations du projet. 380 MW, c’est environ 30 % de la capacité d’un réacteur nucléaire de Penly ou de Paluel. Pour économiser l’équivalent des émissions CO2 annuelles de 16 600 Français (chiffre du dossier de concertation), le projet consommerait autant d’électricité que 1 500 000 Français ! Tout cela pour alimenter très partiellement des avions réservés à une minorité. Verso Energy se targue de développer en parallèle des parcs solaires. Mais la société ne précise pas quelle part de renouvelable elle sera en mesure de fournir à ses usines de production extrêmement énergivores. À l’heure où nous allons devoir électrifier un grand nombre de nos usages, notamment dans les transports, l’énergie électrique doit être utilisée avec parcimonie et réservée à des modes de transport sobres et vertueux.

L’indispensable réduction du trafic aérien

On a beau tourner l’équation dans tous les sens, le transport aérien n’a pas de solution raisonnable de décarbonation à court et moyen terme. Et les solutions à long terme ne sont que des hypothèses, qui de toute façon arriveront trop tard. La seule voie réaliste pour réduire son impact est la diminution significative du trafic aérien. N’investissons pas des milliards d’euros et des terawattheures d’électricité dans des carburants qui nous mèneraient tout droit au crash climatique et environnemental. Rouvrons des lignes de train, favorisons le vélo et isolons nos bâtiments. Les gains seront réels, significatifs, rapides et profitables à tout le monde. Et réservons les carburants de synthèse pour des cas de force majeure.

Réponse :

Bonjour,

Dézirables carburants d’aviation durable

L’ADEME, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ou encore la Commission Européenne, ont répertorié les carburants d’aviation durables, comme celui produit par DEZiR, comme levier d’action permettant de décarboner le secteur de l’aviation et lui permettre d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.

Les autres leviers étant :

          l’indéniable nécessité de réduire le trafic aérien qui fait appel à la prise de responsabilité de chacun ;

          l’amélioration de l’efficacité énergétique des appareils en vol et des équipements au sol.

Plus d’informations sur le contexte technique et réglementaire du déploiement des carburants de synthèse en remplacement du kérosène fossile sont à retrouver dans le dossier de concertation en partie « 2. Le contexte du projet DEZiR » du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents ».

 Les e-SAF ne sont pas un leurre

Contrairement au kérosène fossile, l’e-SAF produit via le procédé « Méthanol to jet » de DEZiR contient très peu de molécules aromatiques (responsables de la production de suies en brûlant) et est exempt de composés soufrés, réduisant ainsi les émissions de particules fines et de SOx. D’ici 2030, pour des raisons réglementaires et techniques, l’e-SAF devra être mélangé avec du kérosène fossile (jusqu’à 50%), néanmoins ils permettront de diminuer – proportionnellement à leur taux d’incorporation – les autres rejets liés aux avions (trainées de condensation, particules fines, autres gaz à effet de serre que le CO2…). Les avantages sur la qualité de l’air et la santé humaine seront donc proportionnels à la quantité d’e-SAF utilisée.

Une consommation énergique essentiellement renouvelable

Verso Energy estime qu’environ 60 à 70% de l’électricité consommée par le projet sera renouvelable (cette proportion est prévue d’augmenter d’année en année) et sera sécurisée par le biais de contrats d’achat long terme (Power Purchase Agreement ou PPA en anglais) passés avec des parcs renouvelables. Verso Energy développant par ailleurs ses propres actifs solaires, l’entreprise estime être en mesure de pouvoir couvrir au moins la moitié du futur approvisionnement renouvelable du projet DEZiR.

Le reste de l’énergie nécessaire au projet proviendra du marché français d’électricité, lui-même composé à plus de 28% de sources renouvelables (Bilan électrique 2023 RTE).

L’indispensable réduction du trafic aérien

Nous sommes alignés avec vous sur la nécessité de réduire le trafic aérien et nous réjouissons que vous trouviez effectivement une utilité aux carburants de synthèse

41)

Question : Site Internet

25/02/2025

- Grand-Couronne

Comment savoir si le projet est fiable, sûr et pertinent?

Le CO2 est capté, transformé en carburant et relâché en altitude par les avions: économie “écologique” ou simple transfert?

Par contre, le transport aérien se développe sans fin… mais ceci est un autre sujet…!

Réponse :

Bonjour,

L’équilibre écologique du projet réside dans le fait que pour produire du carburant de synthèse, du CO2 – qui est aujourd’hui émis par un industriel existant – sera capté et recyclé. Ainsi au lieu d’avoir 2 émissions de CO2 : une au niveau de l’industriel émetteur et une au niveau de l’avion, il n’y aura à la fin plus qu’une seule émission, au niveau de l’avion.

Produire du carburant de synthèse, sous réserve que l’électricité utilisée pour produire l’hydrogène soit décarbonée ou bas carbone, ce qui sera le cas de DEZiR, permet donc d’éviter de faire appel à des ressources carbonées puisées profondément dans le sous-sol (pétrole, gaz naturel, charbon) où elles résidaient depuis des millions d’années. Utiliser ces ressources revient à libérer du carbone dans l’atmosphère, alors qu’il n’y était pas déjà présent auparavant (sous forme de CO2). Cela contribue au dérèglement climatique.

Plus d’informations sur la notion de durabilité du carburant de synthèse sont par ailleurs à retrouver dans la partie « 2.1 Les enjeux de production et d’incorporation des carburants d’aviation durables » du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents » .

40)

Question : coupon T

25/02/2025

- Igoville

La papeterie d’Alizay pollue depuis des dizaines d’années… Espérons que ce projet améliorera les choses MAIS :

– Avons-nous toutes les garantes de sécurité du site de capture d’Alizay au niveau des risques :

  • – d’explosions
  • – de pollution de l’air
  • – de pollution de l’eau de la Seine
  • – des fuites des canalisations

Il faut un rapport indépendant sur ces risques

Réponse :

Bonjour,

La maîtrise des impacts et des risques industriels est capitale pour Verso Energy et sera mise en œuvre tout au long du cycle de vie de DEZiR. Elle regroupe des outils pour éviter la survenue et les conséquences d’un accident : maîtrise du risque à sa source, maîtrise de l’urbanisation, organisation des secours et information du public. Les outils de la maîtrise du risque industriel ont été sensiblement renforcés par la directive Seveso et la loi « risques ».

Par ailleurs, le projet, dont l’activité est visée par les rubriques 3000 de la nomenclature des installations classées, devra respecter les dispositions relatives aux Meilleures Techniques Disponibles (MTD) permettant d’éviter et, lorsque cela s’avère impossible, de réduire les émissions et l’impact sur l’environnement dans son ensemble.

Dans le cadre de la préparation de ses demandes d’autorisation, VERSO ENERGY réalise des études d’analyse de risques afin d’anticiper tous les scénarios de risques possibles et de prendre les mesures de gestion de risques associées. Les résultats de ces études seront disponibles au stade de l’enquête publique, dans le courant de l’année 2026.

Plus d’informations sur les enjeux liés au projet et la maîtrise des risques sont à retrouver en partie 4.4 Les enjeux en phase d’exploitation du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents ».

39)

Question : Site Internet

20/02/2025

Quelle serait la consommation d’énergie et la production de gaz à effet de serre :

– A la construction ?

– A la destruction ?

Réponse :

Bonjour,

Besoin électrique

La consommation électrique associée aux 2 ans et demi de construction du projet est estimée à environ 900 MWh.

Le programme de tests de mise en service, en fin de construction, n’est pas encore connu. L’estimation de la consommation électrique pendant cette phase serait de l’ordre de plusieurs dizaines de GWh pour une durée de 3 mois.

La consommation électrique associée au démantèlement des sites n’est à ce stade pas connue.

Émissions atmosphériques

En phase de construction ou de démantèlement du projet, les rejets atmosphériques seront constitués des gaz d’échappement des véhicules du personnel de chantier, des camions de transport des éléments de construction ainsi que des engins de chantiers.

Plus d’informations sur les rejets atmosphériques du projet sont à retrouver dans la partie « 4.3 Les enjeux de la phase travaux » du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents ».

38)

Question : Site Internet

20/02/2025

Quels sont les rejets de GES actuels en Seine-Eure et quelle est la part de l’industrie (derniers chiffres connus)?

Réponse :

Bonjour,

Les émissions de l’Agglomération Seine-Eure s’élevaient à 567 000 tonnes de CO2 fossile en 2021 (dernières données disponibles) dont environ 40% provenaient de l’industrie (source : Agglomération Seine-Eure). A ces émissions s’ajoutent les 350 000 tonnes de CO2 dit « biogénique » générées par la chaudière biomasse d’Alizay opérée par BEA.

Le total des émissions de l’agglomération s’élève donc à environ 917 000 tonnes de CO2.

37)

Question : Site Internet

20/02/2025

Quelles sont les sources utilisées par Verso Energy pour affirmer son impact sur l’abattement de l’émission de CO2 de la Seine-Eure ?

Réponse :

Bonjour,

Les émissions de l’Agglomération Seine-Eure s’élevaient à 567 000 tonnes de CO2 fossile en 2021 (dernières données disponibles, source : Agglomération Seine-Eure) auxquelles s’ajoutent les 350 000 tonnes de CO2 dit « biogénique » générées par la chaudière biomasse d’Alizay opérée par BEA.

Le total des émissions de l’agglomération s’élève donc à environ 917 000 tonnes de CO2.

En captant et recyclant 334 000 tonnes de CO2 en carburant d’aviation durable, le projet DEZiR permettrait donc d’abattre plus de 36% des émissions cumulées de CO2 de l’agglomération (le chiffre de 50% avancé dans la partie « Le projet en bref » du dossier de concertation est erroné).

36)

Question : Site Internet

20/02/2025

Combien de salariés : Sur le site d’Alizay ? Sur le site de Petit-Couronne ?

Réponse :

Bonjour,

En phase d’exploitation, le projet créera 250 emplois directs et indirects, dont un peu plus d’une centaine de salariés directs répartis de la façon suivante :

  •           95 salariés à Petit-Couronne
  •           12 salariés à Alizay

Plus de précisions sur la répartition des équipes et le type de postes créés sont à retrouver dans le support de présentation partagé pendant la séance d’ateliers thématiques du 24 février à Saint-Étienne-du-Rouvray à la table « Emplois et formations ». Le support est disponible sur le site internet à l’onglet « Les documents ».

35)

Question : Site Internet

13/02/2025

- Petit-Couronne

Je viens de finir de lire le dossier de concertation préalable. Le projet sur le papier semble intéressant. J’ai quand même plusieurs interrogations:

– Je sera très surpris que vu les produits et les volumes utilisés que vous ne soyez pas déclaré SEVEZO. Ce qui ne changera peut être pas grand chose au PPRT actuel du au site DRPC.

-L’évocation des stockages de matières dangereuses ne me semblent pas très clair concernant le E- méthanol, l’ e SAF voir l’hydrogène. Vous aurez certainement au moins besoin d’un stockage d ‘E-méthanol (odorant, inflammable toxique). risque uniquement en interne? Ce stockage peut il être sur le site DRPC avec circuit de tuyauterie et pompes? Si les stockages sont plus éloignés comme évoqués page 29 , comment sont transportés ces fluides dangereux . Utilisant de l’azote prévoyez vous des systèmes d’inertage pour limiter les risques d’explosions (ATEX). Si les stockages sont en internes qu’elles seront les capacités. Qui est en charge du mélange E-SAF kérosène? DRPC ou autre?

Certaines hypothèses pour la viabilité du projet peuvent sembler risquée: Un investissement de 1.3 Milliards pour une exploitation de 25 ans . Cela fait déjà (sans compter les couts d’exploitation : CO2; électricité , salaires , taxes..) une belle somme à rembourser par an. La pérennité de votre fournisseur de CO2 sur 25 ans; (c’est tout ce que je leur souhaite). Les compagnies aériennes accepteront elles de payer beaucoup plus cher le e SAF en Europe dans le futur proche? les interrogations sur la géopolitique actuelle et les renoncements de certaines politiques environnementales permettent de douter (exemple planning sur la voiture électrique) Le doublement du trafic aérien est un souhait des avionneurs mais surement pas celui de la planète.

Malgré ces remarques que j’espère constructives, je vous souhaite toute réussite dans votre projet , dans le respect de la sécurité des populations de l’environnement mais aussi des vos futurs employés.

Réponse :

Bonjour,

Stockage des e-produits

À Petit-Couronne, le projet DEZiR se situe dans une zone où plusieurs entreprises (comme DRPC effectivement) sont spécialisées dans la logistique et le stockage d’hydrocarbures et de produits chimiques. La proximité de ces stockistes permettrait à VERSO ENERGY d’envisager des synergies pour le stockage de sa production d’e-méthanol et d’e-SAF, ce qui limiterait le stockage de ces produits sur son site.

Dans le cas où le stockiste serait plus éloigné dans la zone industrielle, les e-produits y seraient acheminés par canalisation.

Le statut Seveso d’un projet industriel est déterminé par la quantité de produits présents sur site, celui de DEZiR dépendra donc de ces synergies avec les acteurs déjà en activité. Le résultat des études de faisabilité sera disponible au stade de l’enquête publique.

En ce qui concerne l’hydrogène produit par électrolyse, il n’est pas prévu de stockage sur site : une fois produit il sera directement transformé en méthanol de synthèse.

Inertage par l’azote

L’azote employé sur site est effectivement destiné à inerter l’ensemble des installations process du projet (électrolyseurs, unités de méthanolisation et MTJ) afin de limiter le risque d’explosion. Plus d’informations sur l’utilité de l’azote et son stockage sont à retrouver en page 70 du dossier de concertation, disponible dans l’onglet « Les documents ».

Mélange e-SAF/ kérosène

L’entreprise en charge des stockages des e-produits et plus précisément du e-SAF final, pourra être en charge, si habilité, de réaliser le mélange avec du kérosène conventionnel avant injection dans le LHP.

Prix du e-SAF

Le règlement européen ReFuelEU Aviation impose dès 2025 des mandats d’incorporation de carburant durable (SAF dont e-SAF) aux fournisseurs de carburant des plus importants aéroports de l’Union Européenne. Des sanctions sont prévues si des manquements aux obligations sont observées. Les fournisseurs de carburant et les compagnies aériennes se ravitaillant dans les aéroports concernés sont donc contraints de s’approvisionner en e-SAF malgré son prix plus élevé que du carburant conventionnel.

Plus d’informations sur le règlement ReFuelEU Aviation et les mandats d’incorporation sont à retrouver dans la partie « 2.2 Le contexte réglementaire » du dossier de concertation.

34)

Question : coupon T

10/02/2025

- Grand-Couronne

Traverser au moins en partie notre forêt du Rouvray avec une nouvelle conduite de gaz CO2 n’est pas une bonne idée ! Un gisement de CO2 est disponible à Grand-Quevilly. Notre intérêt n’est pas de s’intéresser à la source incertaine d’Alizay.

Réponse :

Bonjour,

La canalisation de CO2

Le tracé de la canalisation est conçu de façon à :

          – minimiser les incidences sur l’environnement :

o   en contournant des obstacles ou des zones naturelles préalablement identifiées, ou en les traversant/ franchissant par des méthodes non intrusives (forages horizontaux dirigés par exemple). Cela pourra être étudié dans certaines parties de la forêt de la Londe-Rouvray.

o   en longeant dans la mesure du possible des infrastructures existantes comme des routes, des lignes électriques, des chemins forestiers… de façon à ne pas créer de nouvelles percées. 

         –  minimiser les nuisances sur le voisinage en s’éloignant des habitations et en tenant compte du retour des élus sur la situation locale.

Les travaux de pose de la canalisation seront ponctuels. Une fois celle-ci enterrée elle ne génèrera pas de nuisance.

L’approvisionnement en CO2

La pérennité d’un projet de production de carburant durable à partir de la capture et du recyclage de CO2 repose sur la possibilité de s’approvisionner durablement auprès d’un gisement suffisamment conséquent de CO2. Pour les projets développés par VERSO ENERGY, le seuil de ce gisement a été estimé à 350 000 tonnes annuelles de CO2 qualifié de biogénique (plus d’information sur le CO2 biogénique en pages 23 et 24 du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents »).

Localement, le producteur d’énergie Biomasse Energie d’Alizay (BEA) qui exploite la chaudière biomasse installée sur le site papetier d’Alizay est une des rares entités à – à la fois – produire du CO2 biogénique et à atteindre ce seuil (contrairement au gisement de Grand Quevilly), d’où la volonté de VERSO ENERGY de collaborer avec lui dans le cadre du projet DEZiR.

33)

Question : coupon T

10/02/2025

- Grand-Couronne

Contre ce projet. Pollution sur le long terme et dans la durée par les effluents liquides dans la Seine et par les effluents gazeux dans l’air. On a déjà donné avec la raffinerie. Nuisances lors de la pose et les travaux concernant la canalisation et le transport de la fabrication du carburant.

Réponse :

Bonjour,

Le projet DEZiR a vocation à capter le CO2 biogénique émis par un industriel existant (la chaudière biomasse d’Alizay opérée par BEA) et à le recycler en carburant de synthèse. Outre le lavage des fumées de la chaudière, il est estimé que l’action de produire du e-SAF dans son ensemble (incluant la consommation des ressources, l’énergie nécessaire, le traitement des rejets, le transport du produit final et sa consommation) permettrait d’éviter, selon la méthode de calcul de l’ADEME, l’émission de plus de 5 000 000 tonnes de CO2 pendant les 25 ans d’exploitation du projet, par rapport à la production et consommation de carburant fossile.

Les effluents gazeux

Les procédés d’électrolyse, de méthanolisation et de méthanol-to-jet ne génèrent pas de déchets, pas d’odeurs et pas de poussières. Il y aurait un rejet minime de CO2 dans l’atmosphère par l’unité de méthanol-to-jet. Cependant, comme le seul carbone qui est utilisé dans l’installation est le carbone biogénique capté initialement chez BEA, celui qui en sortirait serait lui aussi biogénique. Ce rejet représente plus une perte de rendement sur la capture initiale du CO2 qu’une nouvelle émission en soi. Le seul rejet majeur de l’installation serait donc l’oxygène, co-produit de l’électrolyse et un des principaux gaz de l’atmosphère.

Les effluents liquides

Les effluents générés par le projet seront collectés puis envoyés dans une unité de traitement sur le site avant d’être restitués à la Seine avec une qualité compatible avec le milieu. Plus d’indications sont données dans la partie « 4.4 Les enjeux en phase d’exploitation » du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents »

Les nuisances liées à la canalisation

Le tracé de la canalisation est conçu de façon à :

– minimiser les incidences sur l’environnement 1) en contournant des obstacles ou des zones naturelles préalablement identifiées et 2) en longeant dans la mesure du possible des infrastructures existantes comme des routes, des lignes électriques, des chemins forestiers… de façon à ne pas créer de nouvelles percées. 

– minimiser les nuisances sur le voisinage en s’éloignant des habitations et en tenant compte du retour des élus sur la situation locale.

Les travaux de pose de la canalisation seront ponctuels. Une fois celle-ci enterrée elle ne génèrera pas de nuisance.

Le transport du carburant

Le carburant durable produit par DEZiR sera acheminé jusqu’aux aéroports franciliens par le pipeline existant Le Havre-Paris (LHP) qui relie Le Havre à Paris en passant par Petit-Couronne. Aucun trafic ne sera donc généré par le transport du carburant jusqu’à son lieu de consommation.

32)

Question : Site Internet

10/02/2025

- Rouen

J’ai un avis et une question… avis: J’ai lu plus haut : atelier pour apprendre à gérer notre pollution personnelle .je réponds : diminuez les voyages inutiles en avion pour aller en vacances , pour aller acheter à l’autre bout du monde ce que nous produisons chez nous, et je conseille à nos hommes politiques de « rouler électrique » comme ils nous y obligent et non de prendre l’avion pour leurs petits déplacements… cela éviterait de construire de nouvelles usines « DEZIR » Question : Quels seraient les dangers écologiques en cas d’accident ?( nous avons l’exemple concret de Lubrizol) , et les répercussions du puisement considérable de l’eau de la Seine ( eau qui devient de plus en plus précieuse ) ?

Réponse :

Bonjour,

Les risques liés au procédé industriel et les mesures de sécurité associées sont à retrouver dans le dossier de concertation en page 69 à 71.

La maîtrise des risques industriels est capitale pour Verso Energy et sera mise en œuvre tout au long du cycle de vie de DEZiR. Elle regroupe des outils pour éviter la survenue et les conséquences d’un accident : maîtrise du risque à sa source, maîtrise de l’urbanisation, organisation des secours et information du public. Les outils de la maîtrise du risque industriel ont été sensiblement renforcés par la directive Seveso et la loi « risques ».

 

Plus de détails seront à retrouver à l’issue des études menées dans le cadre du développement du projet, au stade de l’enquête publique (courant 2026).

La consommation brute en eau en provenance de la Seine nécessaire au projet DEZiR est estimée à 180 m3/h dont 80 m3/h lui sont in fine restitués après traitement. En parallèle, le débit mensuel d’étiage atteint par le cours d’eau sur une durée de 5 ans est estimé à 192 m3/sec, soit 691 200 m3/h. Le prélèvement brut (180 m3/h) induit par le projet correspond donc à moins de 0,03% du débit mensuel d’étiage de la Seine.

En l’état des informations disponibles, et sans présager de l’issue des demandes d’instruction et des dispositions qui seront imposées par les autorités administratives, le prélèvement induit par le projet ainsi que les rejets d’effluents générés par l’activité semblent compatibles avec la ressource hydraulique du territoire.

31)

Question : Site Internet

08/02/2025

Recyclage des dechets

Réponse :

Bonjour,

Les « déchets » associés au projet DEZiR sont :

          les rejets d’eau :

          les émissions atmosphériques (oxygène, CO2…).

Plus d’indications sur leur génération, traitement et recyclage sont données dans la partie « 4.4 Les enjeux en phase d’exploitation » du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents »

30)

Question : Site Internet

08/02/2025

- Saint-Étienne-du-Rouvray

Bonjour, il me semble que l’hydrogène est très instable et difficile à contenir. Encore aujourd’hui, il y aurait 30% de déperdition dans l’air lors du transport. Or, c’est un gaz très nocif pour la couche d’ozone. Disposez vous de nouveaux procédés pour contre cet écueil ?

Réponse :

Bonjour,

L’hydrogène produit dans le cadre de DEZiR sera directement consommé dans les autres processus du projet que sont la méthanolisation et le méthanol-to-jet (MTJ). Il n’est pas prévu de le transporter en dehors du site.

29)

Question : Site Internet

08/02/2025

- Le Petit-Quevilly

Le projet DEZiR, porté par Verso Energy et RTE, vise à produire du carburant d’aviation durable (e-SAF) à Petit-Couronne, près de Rouen, en utilisant du CO₂ capté à Alizay. Bien que l’objectif soit de réduire les émissions de gaz à effet de serre, la mise en place d’une telle usine peut engendrer certaines formes de pollution. Pollutions potentielles associées à l’usine DEZiR :

1. Consommation d’eau et rejets aqueux : La production d’hydrogène par électrolyse nécessite une quantité significative d’eau, puisée dans la Seine. Une gestion inadéquate pourrait entraîner des rejets d’effluents dans le fleuve, affectant la qualité de l’eau.

2. Consommation énergétique : L’usine prévoit une puissance électrique maximale d’environ 400 MW, nécessitant la création d’un poste électrique dédié. Si l’électricité utilisée n’est pas entièrement d’origine renouvelable, cela pourrait indirectement contribuer aux émissions de CO₂.

3. Émissions atmosphériques : Bien que l’e-SAF soit conçu pour réduire les émissions de CO₂ en vol, sa combustion produit des émissions similaires à celles du kérosène traditionnel, notamment des oxydes d’azote (NOx) et des particules fines, qui ont des impacts sur la qualité de l’air et la santé humaine.

4. Transport de CO₂ : Le projet inclut une canalisation de 13 km pour transporter le CO₂ entre Alizay et Petit-Couronne. Des fuites potentielles pourraient entraîner des émissions de CO₂ dans l’atmosphère et des impacts sur les sols environnants.

5. Utilisation des terres et impacts sur la biodiversité : L’implantation de l’usine sur une surface totale de 20 hectares pourrait entraîner une modification de l’utilisation des sols, avec des conséquences potentielles sur la biodiversité locale. Il est essentiel que ces aspects soient rigoureusement évalués et que des mesures d’atténuation appropriées soient mises en place pour minimiser l’impact environnemental global du projet.

Réponse :

Bonjour

1. Rejet d’eau

Une station de traitement des effluents liquides sera construite par VERSO ENERGY pour traiter l’ensemble des rejets du site, afin de ne pas déclasser l’état du milieu récepteur (la Seine). L’industriel procèdera aux mesures réglementaires pour assurer que le rejet en sortie de station de traitement permette de respecter les valeurs du bon état et de non-dégradation de la qualité amont pour tous les paramètres considérés à l’aval de son rejet. Les enjeux environnementaux en lien avec le rejet en Seine des eaux industrielles sont donc théoriquement faibles.

2. 2. Consommation énergétique

La demande de raccordement de Verso Energy à laquelle RTE a répondu par le biais d’une proposition technique et financière (PTF) est de 399 MW.

En dehors du poste électrique dit « client » qui réceptionne le raccordement électrique sur le site même du projet à Petit-Couronne, aucune création de poste électrique RTE – à l’extérieur du site – n’est nécessaire. Le raccordement du site DEZiR situé à Petit Couronne s’effectuera depuis le poste électrique existant 225kV Grand Couronne via une ligne électrique à haute tension 225 000 volts, dont la forme et le tracé restent à être définis et soumis à concertation Fontaine (pour plus de détail se reporter à la partie «  6.2 Les procédures auxquelles le projet serait soumis »  p. 80  et à la partie « 3.4 Le raccordement électrique du projet » p.46 du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents »).

A noter que RTE, réseau de transport d’électricité, ne porte pas le projet DéZIR. En tant qu’entreprise de service public, RTE a pour mission de proposer à toute entreprise qui en fait la demande une solution de raccordement au réseau électrique haute tension. RTE a répondu à une demande de raccordement de Verso Energy pour sa future installation sur la commune de Petit Couronne. Son rôle dans ce projet, comme pour toutes les autres demandes d’accès au réseau, est de définir et de réaliser les infrastructures nécessaires à ce raccordement. A ce titre, RTE est en co saisine de cette concertation préalable du public en tant que co maitre d’ouvrage sur le périmètre unique du raccordement électrique du futur site de Verso Energy situé à Petit Couronne.

La nature et la provenance de l’électricité est détaillée dans la partie 3.3 du dossier de concertation en page 41. En termes de proportion, VERSO ENERGY estime que :

– 60 à 70% de son approvisionnement électrique sera renouvelable, sécurisé par le biais de contrats long terme d’achat d’électricité signés auprès de producteurs renouvelables (y compris lui-même)

– le reste proviendra du marché français de l’énergie. Le mix énergétique français étant à >28% d’origine renouvelable et >64% nucléaire, VERSO ENERGY estime que 70 à 78% de l’électricité consommée pour le projet sera renouvelable et que le reste sera bas-carbone.

En conséquent, la contribution aux émissions de CO2 entraînée par la consommation d’électricité de DEZiR sera très inférieure aux rejets de CO2 que permettra d’éviter le projet.

3.  3. Émissions atmosphériques 

Contrairement au kérosène fossile, l’e-SAF produit via le procédé « Méthanol to jet » de DEZiR contient très peu de molécules aromatiques (responsables de la production de suies en brûlant) et est exempt de composés soufrés, réduisant ainsi les émissions de particules fines et de SOx. D’ici 2030, pour des raisons réglementaires, l’e-SAF devra être mélangé avec du kérosène fossile (jusqu’à 50%). Les avantages sur la qualité de l’air et la santé humaine seront donc proportionnels à la quantité d’e-SAF utilisée.

La production de NOx dépend quant à elle principalement des conditions de combustion des turbines. Ainsi, aucune différence significative n’est attendue entre l’e-SAF et le kérosène fossile sur ce point.

4.  4. Transport du CO2

La canalisation est conçue de manière à minimiser les risques de perte de confinement grâce au choix des matériaux, à son épaisseur et à son mode d’exploitation. Elle est constamment surveillée pour s’assurer que le volume de CO2 transporté en entrée correspond à celui en sortie, et l’exploitation est arrêtée si tel n’est pas le cas. De plus, elle compte avec une protection cathodique garantissant son intégrité et fait l’objet de contrôles périodiques pour vérifier son état.

5.      5. Utilisation des terres et impacts sur la biodiversité

Dans le cadre de la définition de l’implantation de ses infrastructures, que ce soit à Petit-Couronne ou à Alizay, VERSO ENERGY suit les principes de la démarche ERC pour minimiser l’impact environnemental global du projet.

La démarche « ERC », pour « Éviter-Réduire-Compenser », consiste à identifier les impacts dans un premier temps afin de :

·       Éviter ces impacts par la mise en place d’autres solutions ;

·       Réduire ces impacts au maximum, uniquement s’ils sont inévitables, en prenant des mesures adaptées ;

·       Compenser ces impacts, uniquement s’il est impossible de plus les réduire ou les éviter, en engendrant des gains au moins égaux aux pertes pour l’environnement ;

Toutes les conclusions et les mesures d’atténuation proposées seront compilées dans le rapport d’étude d’impact.

28)

Question : coupon T

05/02/2025

- Val-de-la-Haye

Je m’oppose à ce projet. Je pense qu’il faudrait faire moins voler d’avion plutôt que chercher une solution dans des carburants moins sales. Levier 4 ! On ne doit plus continuer comme avant. Et puis il y a trop d’impacts sur l’environnement. Trop de risques à s’installer si près de nous…

Réponse :

Bonjour,

        La réduction du trafic aérien est un levier d’action primordial pour envisager d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Néanmoins au vu des prévisions de croissance du secteur aérien (doublement de la fréquentation prévue d’ici 20 ans), cela ne suffira pas. Il faut alors également mettre en œuvre d’autres leviers d’action que sont l’amélioration de l’efficacité énergétique des appareils et la baisse de l’intensité carbone de l’énergie employée.
Le projet DEZiR vise à contribuer à ce dernier levier en permettant de substituer le kérozène traditionnel, issu du raffinage du pétrole et actuellement consommé, par du carburant produit de façon durable et sans ressource fossile.

      Les enjeux liés au projet mais également les mesures qui seraient mises en œuvre pour les restreindre ainsi que les bénéfices apportés par celui-ci (réduction des émissions de CO2, décarbonation du secteur aérien, retombées économiques, emplois…) sont listés dans la partie 4.3 et 4.4 du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents ».

27)

Question : Site Internet

31/01/2025

- Petit-Couronne

Après la lecture du document “Dossier de la concertation préalable”, je ne trouve pas d’explications sur le traitement des fluides de refroidissement process( circuit fermé ou rejet en seine)ainsi comment seront traités les eaux de pluie et d’écoulement vers les égouts et la destination des fluides issus des égouts (station de traitement des eaux ??)

Réponse :

Bonjour,

 

Une étude d’impact est en cours afin de pouvoir répondre à ces différents questionnements. Elle sera disponible au stade de l’enquête publique, prévue courant 2026.

26)

Question : coupon T

29/01/2025

- Montigny

Je m’oppose fermement à ce projet car je m’oppose au trafic aérien, de loin le plus polluant. Vous dites d’emblée “le trafic mondial devrait doubler…” ce n’est pas une fatalité ! Un autre modèle est possible : la sobriété des déplacements. Nous ne pouvons plus traverser le globe pour quelques photos de famille sur une île ou un glacier encore en sursis.

Réponse :

Bonjour,

La réduction du trafic aérien est un levier d’action primordial pour envisager d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, et relève de la prise de responsabilité de chacun.

A ce levier d’action radical et efficace s’ajoutent d’autres leviers technologiques que sont l’amélioration de l’efficacité énergétique des appareils et la baisse de l’intensité carbone de l’énergie employée, qui permettront de décarboner la portion du secteur aérien qui persistera malgré tout à l‘avenir.

Le projet DEZiR vise à contribuer à ce dernier levier en permettant de substituer le kérozène traditionnel, issu du raffinage du pétrole et actuellement consommé, par du carburant produit de façon durable et sans ressource fossile.

25)

Question : Site Internet

29/01/2025

- Val-de-Reuil

Un projet ambitieux, quelles seront les plus-values économiques pour la région ? (Les « retombées » pouvant être tant positives que négatives…). S’agit-il d’un projet pilote ou y’a-t-il des précédents en la matière ? Dernière question, d’où proviennent les fonds ? Qui sont les investisseurs et quelles sont leurs conditions ? Cordialement.

Réponse :

Bonjour,

Les retombées économiques pour la région sont nombreuses :

  • Entre 800 et 1400 personnes travailleront sur le chantier pendant la phase de construction puis environ 250 emplois directs et indirects seront créés localement en phase d’exploitation.
  • Le projet DEZiR permettra de pérenniser certaines activités industrielles existantes, comme celle de BEA ou de DRPC.
  • L’investissement initial de 1,3 Md€ laisse prévoir des retombées économiques significatives en termes de taxes et d’impôts versés et aux collectivités territoriales.
  • La mise en place de la filière de carburant durable basée sur des technologies de pointe permettrait à la région de se positionner comme un leader dans ce domaine.
  • Plus d’informations sont disponibles dans la partie 4.5 du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents ».

Maturité des technologies : Les différents procédés déployés dans le cadre du projet DEZiR (capture de CO2, électrolyse, méthanolisation et méthanol-to-jet) sont tous éprouvés dans l’industrie depuis au moins une quinzaine d’années. Plus d’informations sont disponibles dans la partie 3.3 du dossier de concertation.

Financement du projet : Le financement de DEZiR peut être entièrement assuré par les fonds propres et l’endettement de la société. VERSO ENERGY peut en effet s’appuyer sur ses actionnaires (Crescendix, Eiffel Investment Group et AMS Capital) et sur l’intérêt suscité par le projet auprès des institutions bancaires. Plus d’informations sur les actionnaires et sur le financement du projet sont respectivement à retrouver en page 12 et 79 du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents ».

24)

Question : coupon T

27/01/2025

- Sotteville-sous-le-Val

Le coût de production de l’hydrogène étant très élevé, le coût final e-SAF sera-t-il rentable et l’équilibre écologique final positif. (Si utilisation d’électricité verte).
Prix de l’e-SAF versus kérozène
Profondeur de l’enfouissement des canalisations (terres agricoles)

Réponse :

Bonjour, 

Les mandats d’incorporation d’e-SAF imposés par l’Union Européenne permettent de garantir des débouchés pour les carburants de synthèse qui sont aujourd’hui plus de 6 fois plus chers à produire que du kérosène fossile. Cela permettra au projet de trouver son équilibre économique.
L’équilibre écologique du projet réside dans le fait que pour produire du carburant de synthèse, du CO2 – qui est aujourd’hui émis par un industriel existant – sera capté et recyclé. Ainsi au lieu d’avoir 2 émissions de CO2 : une au niveau de l’industriel émetteur et une au niveau de l’avion, il n’y aura à la fin plus qu’une seule émission, au niveau de l’avion. Plus d’informations sur la notion de durabilité du carburant de synthèse sont par ailleurs à retrouver dans la partie 2.1 du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents ».

La canalisation de transport de CO2 entre Alizay et Petit-Couronne sera au minimum à 1,20 mètre de profondeur.

23)

Question : coupon T

27/01/2025

- Pîtres

Je suis venue à la réunion de concertation du 21/01, je comprends les inquiétudes des habitants car j’ai les mêmes, je suis pour le projet car cela va permettre d’acquérir des emplois dans le bassin de l’Andelle mais émet des doutes sur la présence de nuisances sonores que cela peut engendrer.

Réponse :

Bonjour, 

Une étude acoustique détaillée permettant d’une part de définir l’état initial dans lequel s’inscrit le projet et d’autre part de simuler à la fois les émissions sonores liées au projet DEZiR et les mesures à prendre le cas échéant pour garantir la tranquillité du voisinage, est en cours. Cette étude sera disponible au stade de l’enquête publique, courant 2026.

22)

Question : Site Internet

27/01/2025

- Grand-Couronne

Bonjour Madame Monsieur. Dans la documentation très enrichissante disponible auprès du public la géolocalisation précise du site sur la commune de Pt couronne n’est pas communiquer, les citoyens connaissent rarement l’emprise immobilière de HAROPA cela serait judicieux d’informer l’endroit précis sur la commune afin d’éviter des incompréhensions venant de la population. Vous avez un projet qui est très novateur qui a entièrement sa place dans le bassin industriel. Bien cordialement

Réponse :

Bonjour,

Nous vous remercions pour votre contribution.

A Petit-Couronne, le projet DEZiR sera déployé sur un foncier appartenant à DRPC (Dépôt Rouen Petit-Couronne) et non à HAROPA PORT. Plus de détails sur le lieu d’implantation sont à trouver en page 36 du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents ».

La confusion réside dans le fait que VERSO ENERGY porte effectivement un autre projet de production d’hydrogène, cette fois-ci sur la commune de Grand-Quevilly et en collaboration avec HAROPA PORT, mais qui n’a pas de lien direct avec DEZiR.

21)

Question : Site Internet

27/01/2025

- Grand-Couronne

Bonjour Madame Monsieur A la découverte publiquement de l’avant projet très novateur qui a entièrement sa place sur la zone géographique. SUR LE FOND Je me pose la question pourquoi créer un réseau de 13 kilomètres entre ALIZAY & PETIT COURONNE et sur la commune voisine de GRAND COURONNE un site en péril inoccupé depuis bientôt 5 ans avec une chaudière biomasse inactif pouvant éventuellement produire la matière pour un site avoisinant et ainsi 2 kilomètres plus loin le site SAIPOL construit actuellement une chaudière biomasse. SUR LA FORME je conçois qu’un tel projet doit être accompagné financièrement et juridiquement de partenaires garantissant la pérennité et viabilité sur le long terme. En tant que citoyens j’approuve et j’encourage qu’un tel projet soit réalisable au vu des moyens que vous vous donner pour informer la population cela est très opaque. Bien cordialement

Réponse :

Bonjour,

La pérennité d’un projet de production de carburant durable à partir de la capture et du recyclage de CO2 repose sur la possibilité de s’approvisionner durablement auprès d’un gisement suffisamment conséquent de CO2. Pour les projets développés par VERSO ENERGY, le seuil de ce gisement a été estimé à 350 000 tonnes annuelles de CO2 qualifié de biogénique (plus d’information sur le CO2 biogénique en pages 23 et 24 du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents »).

Localement, le producteur d’énergie Biomasse Energie d’Alizay (BEA) qui exploite la chaudière biomasse installée sur le site papetier d’Alizay est une des rares entités à atteindre ce seuil, d’où la volonté de VERSO ENERGY de collaborer avec lui dans le cadre du projet DEZiR.

20)

Question : coupon T

27/01/2025

- Petit-Couronne

Le projet devrait prévoir une subvention spécifique à la mairie de Petit-Couronne pour la création d’une réserve communale de sécurité civile capable d’apporter aide et assistance à la population en cas de difficultés particulières

Réponse :

Bonjour, 

Dans le cadre de la conception de l’implantation du projet, il est prévu de collaborer avec le service départemental d’incendie et de secours (SDIS) sur les mesures de protection et gestion des risques (dont incendie) à mettre en œuvre, notamment en regard du voisinage et de la proximité avec la forêt de la Londe-Rouvray. La collaboration se poursuivra tout au long du développement, construction et exploitation du projet. 

19)

Question : Site Internet

23/01/2025

- Igoville

Bonjour cela me fait très peur vue les antécédents des lieux…. merci

Réponse :

Bonjour,

La maîtrise des risques industriels est capitale pour Verso Energy et sera mise en œuvre tout au long du cycle de vie de DEZiR. Elle regroupe des outils pour éviter la survenue et les conséquences d’un accident : maîtrise du risque à sa source, maîtrise de l’urbanisation, organisation des secours et information du public. Les outils de la maîtrise du risque industriel ont été sensiblement renforcés par la directive Seveso et la loi « risques ».

Plus de détails seront à retrouver à l’issue des études menées dans le cadre du développement du projet, au stade de l’enquête publique (courant 2026).

18)

Question : Site Internet

23/01/2025

- Petit-Couronne

Le projet a besoin d’électricité de carbone. La société a l’origine du projet est aussi fabriquant de générateurs de ce type d’électricité. Une proposition si elle est fiable en terme de production et financièrement est de solliciter les habitants et communes concernées pour installer des panneaux photovoltaïques sur les toits des maisons et batiments avec des puissances suffisantes pour que le propriétaire du support puisse profiter d’une part de cette production gratuitement le reste étant utilisé par le projet dezir. L’entreprise bénéficie d’un support gratuit et d’une grande partie de l’électricité produite en contre partie le projet dezir assure l’installation et la maintenance l’installation et la maintenance

Réponse :

Bonjour,

Nous vous remercions pour votre contribution et prenons note de votre suggestion.

Verso Energy développe effectivement des projets photovoltaïques mais essentiellement au sol ou en agrivoltaïsme. Les propositions de collaboration en ce sens sont les bienvenues..

 

17)

Question : coupon T

22/01/2025

- Pont-de-l'Arche

Y aura-t-il un impact sur le flux routier ?

Réponse :

Bonjour,

En phase travaux, une augmentation du trafic d’engins de chantier et de poids lourds est attendue compte tenu de la présence de nombreux intervenants sur site. Les chantiers de raccordement électrique, de pose des conduites de CO2 et d’eau seront organisés avec les services gestionnaires des voiries concernés pour éviter et réduire les impacts sur le trafic.

En phase d’exploitation, il est prévu d’acheminer :

          le CO2 depuis le site d’Alizay jusqu’à celui de Petit-Couronne par canalisation,

          l’eau nécessaire au projet depuis la Seine jusqu’au site de Petit-Couronne par canalisation,

          l’électricité nécessaire au projet du poste électrique de Grand-Couronne jusqu’au site de Petit-Couronne par câble,

          le carburant durable produit par DEZiR jusqu’aux aéroports franciliens par le pipeline Le Havre-Paris (LHP) qui relie Le Havre à Paris en passant par Petit-Couronne.

Cela permettrait in fine d’éviter au projet de générer du trafic routier localement..

 

16)

Question : Site Internet

22/01/2025

- Pont-de-l'Arche

Le projet paraît intéressant au premier abord. Il paraît cependant avant tout tourner vers l’export au delà des frontières de la région voire du pays. Pourquoi flécher l’ensemble de la production vers le secteur aérien et ne pas prévoir d’alimenter en partie les besoins industriels de la zone de Rouen avec l’hydrogène ou le e-methanol ? Cette diversification garantirait un meilleur ancrage territorial et une meilleure décarbonation locale. Riverain du site d’Alizay je me pose plus particulièrement les questions suivantes : – un diagnostic de l’état et niveau de pollution des équipements désaffectés qui seront démontés sur le site d’Alizay ? Qu’est-il prévu pour leur devenir ? – Nuisances sonores spécifiques autour d’un site d’Alizay y compris pendant le chantier ? Des mesures acoustiques sont elles prévues ? – Des mesures de qualité de l’air transparentes sont-elles prévues aux abords des sites y compris état initial et pendant le chantier ? – Quels sont les sites industriels envisagés pour le stockage du CO2 et du carburant produit ?

Réponse :

Bonjour,

Nous vous remercions pour votre contribution.

– Pourquoi DEZiR destine sa production aux aéroports franciliens ? Les mandats d’incorporation de carburants durables imposés par le règlement européen Refuel EU Aviation concernent aujourd’hui les fournisseurs de carburants des aéroports de l’Union Européenne qui ont une fréquentation annuelle de plus de 800 000 passagers ou un transit annuel de plus de 100 000 tonnes de fret. C’est le cas des aéroports franciliens comme Paris-Charles de Gaulle et Orly, qui en 2023 avaient respectivement une fréquentation de 67 et 32 millions de passagers par an. Les aéroports normands ne sont aujourd’hui pas concernés. Par ailleurs le fait que DEZiR ait la possibilité à Petit-Couronne de se raccorder directement au réseau LHP, lui permettrait d’acheminer sa production de carburant jusqu’aux aéroports franciliens par une canalisation existante sans générer de trafic supplémentaire localement. Plus d’informations sur le réseau LHP sont à retrouver en pages 29 et 30 du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents ».

– Pourquoi ne pas alimenter les besoins industriels de la zone de Rouen en hydrogène ou en e-méthanol ? DEZiR est conçu pour être un projet de production de carburant d’aviation durable destiné à décarboner le secteur aérien. L’hydrogène et l’e-méthanol sont des produits intermédiaires du procédé industriel et non des produits finaux. VERSO ENERGY développe néanmoins en parallèle un autre projet, distinct de DEZiR, de production d’hydrogène sur la commune de Grand Quevilly en collaboration avec HAROPA PORT. L’hydrogène produit par ce projet aurait vocation à décarboner certains industriels chimiques de la zone industrielle de Rouen et non à produire du carburant durable.

– Concernant le site d’Alizay :Etat des équipements actuels : L’état et le devenir des équipements qui seront démantelés pour laisser la place à l’unité de capture de CO2 relèvent de la responsabilité de BEA. Nuisances sonores : Une étude acoustique détaillée permettant d’une part de définir l’état initial dans lequel s’inscrit le projet et d’autre part de simuler à la fois les émissions sonores liées au projet DEZiR et les mesures à prendre le cas échéant pour garantir la tranquillité du voisinage, est en cours. Cette étude sera disponible au stade de l’enquête publique, courant 2026.

Qualité de l’air : Des mesures de qualité de l’air pourront être envisagées dans le cadre de la définition de l’état initial ainsi qu’en phase chantier. Il est à noter que le processus de VERSO ENERGY consiste à nettoyer les fumées de BEA pour en extraire le CO2. L’unité de capture de CO2 à Alizay ne génèrera en conséquent pas de rejets atmosphériques et permettra, au contraire, de réduire ceux de BEA.

Stockage du CO2 : Une fois le CO2 prélevé des fumées de BEA, il est prévu de l’injecter directement dans la canalisation de transport qui l’achemine jusqu’à Petit-Couronne pour y être recyclé en carburant de synthèse. Il n’est donc pas prévu de stockage de CO2.

Stockage du carburant : À Petit-Couronne, le projet DEZiR se situe dans une zone où plusieurs entreprises sont spécialisées dans la logistique et le stockage d’hydrocarbures et de produits chimiques. La proximité de ces entreprises permettrait à VERSO ENERGY d’envisager des synergies pour le stockage de sa production d’e-méthanol et d’e-SAF, ce qui lui permettrait de limiter le stockage de ces produits sur son propre site. 
Le résultat des études de faisabilité sera disponible au stade de l’enquête publique (courant 2026).

15)

Question : coupon T

21/01/2025

- Petit-Couronne

Si ça pète à quelle distance est-on protégé ?

Réponse :

Bonjour,

La maîtrise des risques industriels est capitale pour Verso Energy et sera mise en œuvre tout au long du cycle de vie de DEZiR. Elle regroupe des outils pour éviter la survenue et les conséquences d’un accident : maîtrise du risque à sa source, maîtrise de l’urbanisation, organisation des secours et information du public. Les outils de la maîtrise du risque industriel ont été sensiblement renforcés par la directive Seveso et la loi « risques ».

A cela s’ajoute le fait qu’à Petit-Couronne, le projet DEZiR se situe dans une zone où plusieurs entreprises sont spécialisées dans la logistique et le stockage d’hydrocarbures et de produits chimiques. L’existence et la proximité de ces entreprises avec le projet DEZiR permettrait à VERSO ENERGY d’envisager des synergies pour le stockage de sa production d’e-méthanol et d’e-SAF, afin d’en limiter le stockage sur son propre site et en conséquent de limiter les risques.

Ces entreprises, déjà classées Seveso, sont soumises à un Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) qui contient des mesures ayant pour objectifs de réduire les risques sur le site industriel concerné et de diminuer l’exposition des riverains en influant sur l’urbanisation présente et future. Ces plans, qui sont élaborés par les pouvoirs publics en collaboration avec les industriels concernés, les collectivités locales et les citoyens, indiquent notamment les zones d’exclusion où aucune nouvelle construction n’est autorisée, des zones de prescription où les bâtiments doivent être adaptés pour résister aux effets d’accidents industriels, et des zones de recommandation où des mesures préventives sont suggérées.

Plus d’informations sur le PPRT de Petit-Couronne sont à retrouver en page 58 du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents »..

 

14)

Question : coupon T

20/01/2025

- Alizay

Raser des forêts pour brûler le bois dans une chaudière et faire de l’électricité avec cette énergie pour capter l’hydrogène de l’eau et y intégrer le CO2 afin de les mélanger et ainsi faire un carburant vert pour faire voler plus d’avions, EST UN NON-SENS. Les arbres stockent le CO2 et ainsi refroidissent la terre, ce qui équilibre dépressions et surpressions.
Qui va réparer les dégâts du déséquilibre provoqué par ces idées ravageuses ? N’y a-t-il pas assez de dégâts provoqués par cette course vers le profit en utilisant l’argent public pour réparer ?

Réponse :

Bonjour,

Le projet DEZiR ne consiste pas à brûler du bois pour faire voler des avions mais à capter du CO2 auprès d’un émetteur existant – la chaudière biomasse d’Alizay qui alimente en vapeur l’usine papetière de VPK dans le cas présent – puis à le recycler en carburant d’aviation en le combinant avec de l’hydrogène.

Plus de détails sur le procédé technologique envisagé sont à retrouver dans la partie 3.3 du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents ».

En ce qui concerne la biomasse employée par la chaudière, celle-ci provient de forêts gérées durablement (label européen REDII) situées dans un périmètre de 200km autour de son site..

 

13)

Question : coupon T

20/01/2025

- Le Grand-Quevilly

Merci pour ces informations. Pouvez-vous m’envoyer des documents techniques sur ce projet s’il vous plait ? Merci d’avance à vous.

Réponse :

Bonjour,

Les supports suivants sont mis à disposition du public pour s’informer sur le projet :

– Le dossier de concertation : il constitue le document support principal de la concertation. Il comprend les raisons d’être du projet, ses objectifs, ses principales caractéristiques, son coût estimatif, les solutions alternatives envisagées, un aperçu de ses incidences potentielles sur l’environnement et du niveau de risque qu’il génèrera ;

– Le dépliant de synthèse : ce document permet d’apporter une information brève sur le projet, d’expliquer la concertation préalable et d’annoncer les rencontres publiques. Il permet aussi le recueil d’avis via un coupon T (préaffranchi).

Des exemplaires du dépliant de synthèse et du dossier de concertation sont mis à disposition de toutes les mairies des communes du périmètre. Ces documents sont également disponibles à l’attention des participants lors des rencontres publiques (réunions, ateliers, rencontres de proximité, etc.) et téléchargeables sur le site internet de la concertation dans l’onglet « Les documents ».

Par ailleurs, des rencontres publiques sont organisées afin de permettre 1) aux maîtres d’ouvrage de venir présenter le projet et 2) au public de poser directement ses questions et d’exprimer son avis. Les dates des réunions sont indiquées dans l’onglet « La concertation » / « Les RDV de la concertation ». Les verbatims des réunions sont systématiquement mis en ligne (onglet « Les documents »), de même que les présentations diffusées en séances.

 

12)

Question : coupon T

20/01/2025

- Igoville

Votre projet est de brûler du bois pour faire voler des avions. La combustion de bois réchauffe l’atmosphère, c’est tout sauf écologique. Je suis opposé à ce sacrifice des arbres, c’est scandaleux de soutenir un projet aussi mauvais. Je suis inquiet pour l’ADEME sont-ils écervelés ?

Réponse :

Bonjour,

Le projet DEZiR ne consiste pas à brûler du bois pour faire voler des avions mais à capter du CO2 auprès d’un émetteur existant – la chaudière biomasse d’Alizay qui alimente en vapeur l’usine papetière de VPK dans le cas présent – puis à le recycler en carburant d’aviation en le combinant avec de l’hydrogène.

Plus de détails sur le procédé technologique envisagé sont à retrouver dans la partie 3.3 du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents ».

L’ADEME, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) ou encore la Commission Européenne, ont répertorié les carburants d’aviation durables, comme celui produit par DEZiR, comme levier d’action permettant de décarboner le secteur de l’aviation et lui permettre d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.

11)

Question : coupon T

16/01/2025

- Pîtres

Sur le papier l’idée est intéressante, cependant:
– y-a-t-il des risques d’explosion ? (du site)
– L’eau restituée est-elle vraiment sans risque pour l’écosystème ?
– Qui paie cet investissement ?

Réponse :

Bonjour,

Les risques liés au procédé industriel et les mesures de sécurité associées sont à retrouver dans le dossier de concertation en page 69 à 71.

– La maîtrise des risques industriels est capitale pour Verso Energy et sera mise en œuvre tout au long du cycle de vie de DEZiR. Elle regroupe des outils pour éviter la survenue et les conséquences d’un accident : maîtrise du risque à sa source, maîtrise de l’urbanisation, organisation des secours et information du public. Les outils de la maîtrise du risque industriel ont été sensiblement renforcés par la directive Seveso et la loi « risques ».

Plus de détails seront à retrouver à l’issue des études menées dans le cadre du développement du projet, au stade de l’enquête publique (courant 2026).

– Concernant les effluents aqueux générés par le projet, ils seront collectés puis envoyés dans une unité de traitement présente sur site avant d’être restitués à la Seine avec une qualité compatible avec le milieu.

– Le financement du projet pourra être assuré par les fonds propres et l’endettement de la société. Son modèle économique ne repose pas sur l’éventuelle obtention de subventions, même si celles-ci restent bienvenues. Verso Energy étudie par exemple des demandes de subventions au niveau national (ex. Fonds de transition juste) et au niveau de l’Union Européenne (ex. Innovation Fund) pour l’aider à financer les infrastructures de son projet.

10)

Question : coupon T

16/01/2025

Pour diminuer la pollution :
1) Moins de camions
2) Plus de transports en chemin de fer

Réponse :

Bonjour,

Il est prévu d’acheminer :

          le CO2 depuis le site d’Alizay jusqu’à celui de Petit-Couronne par canalisation,

          l’eau nécessaire au projet depuis la Seine jusqu’au site de Petit-Couronne par canalisation,

          l’électricité nécessaire au projet du poste électrique de Grand-Couronne jusqu’au site de Petit-Couronne par câble,

          le carburant durable produit par DEZiR jusqu’aux aéroports franciliens par le pipeline Le Havre-Paris (LHP) qui relie Le Havre à Paris en passant par Petit-Couronne.

Cela permet in fine d’éviter au projet de générer du trafic routier localement.

9)

Question : coupon T

16/01/2025

- Grand-Couronne

Vous nous parlez pas du stockage de ce carburant ?
Dégage t’il des odeurs ?

Réponse :

Bonjour,

À Petit-Couronne, le projet DEZiR se situe dans une zone où plusieurs entreprises sont spécialisées dans la logistique et le stockage d’hydrocarbures et de produits chimiques. La proximité de ces entreprises permettrait à VERSO ENERGY d’envisager des synergies pour le stockage de sa production d’e-méthanol et d’e-SAF, ce qui lui permettrait de limiter le stockage de ces produits sur son site.
Le résultat des études de faisabilité sera disponible au stade de l’enquête publique.

Les unités de production d’hydrogène et d’e-SAF ne génèrent pas d’odeur, il en est de même pour l’installation de capture de CO2. Aucune nuisance olfactive n’est donc attendue

 

8)

Question : coupon T

16/01/2025

- Sotteville-sous-le-Val

Il me manque des informations :
– température de l’eau rejetée dans la Seine
– étude d’impact sur les milieux naturels
– trajet exact de la canalisation, comment lui faire traverser la Seine ?

Réponse :

Bonjour,

Le projet DEZiR est actuellement en phase de concertation préalable. Cette procédure intervient en parallèle de la poursuite des études (plus d’informations en partie 1.1 du dossier de concertation disponible dans l’onglet « Les documents »). Certaines données (comme la température de l’eau de rejet) et l’étude d’impact ne seront disponibles qu’une fois l’ensemble des études terminées et rendues disponibles pendant l’enquête publique. Celle-ci devrait intervenir courant 2026. Nous pouvons toutefois assurer que les effluents aqueux générés par le projet seront collectés puis envoyés dans une unité de traitement présente sur site avant d’être restitués à la Seine avec une qualité compatible avec le milieu.

Le trajet exact de la canalisation ne sera disponible qu’au stade de l’enquête publique, néanmoins des indications sur le tracé préliminaire sont données dans le dossier de concertation en page 35. Le dossier est disponible dans l’onglet « Les documents ».

Pour passer sous la Seine, il existe des techniques de forage innovantes et non invasives, comme le forage dirigé, qui permet de réaliser des forages souterrains avec une grande précision, même à de grandes profondeurs.

7)

Question : coupon T

15/01/2025

- Petit-Couronne

Opposition formelle au projet DEZiR qui vise à développer les transports aériens dont les coûts environnementaux et en énergie sont bien au-delà de leur seule empreinte carbone. Alors que dans le même temps notre état a laissé dépérir notre réseau ferroviaire et abandonné le ferroutage pourtant beaucoup plus vertueux. Enfin, comment comprendre un coût de trajet Paris-Lyon plus onéreux en train que par avion ? D’autre part, miroir aux alouettes aux emplois surtout limités au temps de construction du site et ajout de risques industriels lourds dans notre commune suffisamment dotée

Réponse :

Bonjour,

Le projet DEZiR ne vise pas à développer les transports aériens mais bien à décarboner le transport aérien existant, comme l’exige et l’encadre la réglementation européenne (règlement ReFuelEU). La réduction du trafic est par ailleurs encouragée. Pour atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050, il faut se laisser la possibilité de jouer sur tous les leviers d’action y contribuant.

Il est effectivement attendu de nombreux emplois pendant la phase de construction – entre 800 et 1400 personnes par jour – néanmoins une fois entré en phase d’exploitation à partir de fin 2029, le projet DEZiR permettrait tout de même de générer environ 250 emplois directs et indirects localement.

La maîtrise des risques industriels est capitale pour Verso Energy et sera mise en œuvre tout au long du cycle de vie de DEZiR. Elle regroupe des outils pour éviter la survenue et les conséquences d’un accident : maîtrise du risque à sa source, maîtrise de l’urbanisation, organisation des secours et information du public. Les outils de la maîtrise du risque industriel ont été sensiblement renforcés par la directive Seveso et la loi « risques ».

6)

Question : coupon T

14/01/2025

- Saint-Étienne-du-Rouvray

Je suis désolée de voir 1,3 milliard prêts à être investis dans des idées aussi naïves ! Il y a tant à faire pour développer des alternatives plus sobres en énergie. Plantons des arbres et limitions nos déplacements mais ne cédons pas à ces illusions techniques qui n’ont rien d’écologique.

Réponse :

Bonjour,

La réduction du trafic aérien et le report vers des modes de transport plus sobres en énergie (ex : trains) sont deux leviers d’action primordiaux pour envisager d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Néanmoins au vu des prévisions de croissance du secteur aérien (doublement de la fréquentation prévue d’ici 20 ans), cela ne suffira pas. Il faut alors également mettre en œuvre d’autres leviers d’action que sont l’amélioration de l’efficacité énergétique des appareils et la baisse de l’intensité carbone de l’énergie employée.

Le projet DEZiR vise à contribuer à ce dernier levier en permettant de substituer le kérozène traditionnel, issu du raffinage du pétrole et actuellement consommé, par du carburant produit de façon durable et sans ressource fossile.

5)

Question : coupon T

14/01/2025

- Igoville

Ce projet me paraît intéressant car je crois en l’hydrogène. Cependant, je voudrais savoir pourquoi faire passer la canalisation au nord de la voie ferrée dans une zone urbaine alors qu’au sud ce n’est pas le cas et sur Igoville en particulier, des terrains sont disponibles.

Réponse :

Bonjour,

Nous vous remercions pour votre contribution.

Le tracé préliminaire de la canalisation prévoit que celle-ci traverse la voie ferrée (du sud vers le nord) après la zone urbaine d’Igoville avant de la longer jusqu’à rejoindre l’A13.

Des études sont en cours pour déterminer le tracé de moindre impact. Le tracé final retenu sera disponible au stade de l’enquête publique, courant 2026.

4)

Question : coupon T

13/01/2025

- Le Grand-Quevilly

L’usine de papier (pâte) à Alizay respectait la réglementation pour autant une pollution olfactve a perduré. Qu’en est-il des mesures décidées pour maîtriser ce risque, voir le supprimer

Réponse :

Bonjour,

L’usine papetière d’Alizay est opérée par le groupe VPK et la chaudière biomasse qui l’alimente en vapeur est opérée par Biomasse Energy d’Alizay (BEA). Verso Energy, maître d’ouvrage de DEZiR, ne peut s’exprimer au nom de ces deux entreprises à ce sujet.

En ce qui concerne l’unité de capture de CO2 qui serait déployée dans le cadre du projet DEZiR, et qui fonctionnera en synergie avec la chaudière biomasse opérée par Biomasse Energie d’Alizay (BEA), elle n’émettra pas d’odeur.

3)

Question : Site Internet

13/01/2025

- Saint-Étienne-du-Rouvray

Bonjour, Je souhaiterais savoir en quoi, précisément, la commune de saint Etienne du Rouvray est concernée ? Y aura-t-il des travaux “d’enfouissement” de canalisations dans la forêt ? Merci Cordialement

Réponse :

Bonjour,

Le périmètre de la concertation préalable du projet DEZiR intègre toutes les communes situées à moins de 3 kilomètres des sites d’implantation, c’est-à-dire celui d’Alizay (Eure) pour la capture du CO2 et celui de Petit-Couronne (Seine-Maritime) pour la production de carburant durable, ainsi que les communes entre les deux pouvant être traversées par la canalisation de CO2. Ce périmètre de concertation se calque sur le périmètre réglementaire de l’étude d’impact environnemental qui doit être menée dans le cadre de ce projet industriel et qui est fixé à 3 km.

La commune de Saint-Étienne-du-Rouvray étant située à moins de 3 km du site du projet implanté à Petit-Couronne, elle est de ce fait concernée par la concertation en cours.

Il n’est pas prévu que la canalisation de CO2 passe par Saint-Étienne-du-Rouvray. Elle traverserait néanmoins la forêt de la Londe-Rouvray et serait déployée autant que faire se peut dans les servitudes d’infrastructures existantes (lignes électriques, routes, chemins forestiers…) afin d’éviter de créer de nouvelles percées et de restreindre les nuisances liées aux travaux de pose de la canalisation.

2)

Question : coupon T

13/01/2025

- Grand-Couronne

Besoin d’être informé

Réponse :

Bonjour,

Les supports suivants sont mis à disposition du public pour s’informer sur le projet :

– Le dossier de concertation : il constitue le document support principal de la concertation. Il comprend les raisons d’être du projet, ses objectifs, ses principales caractéristiques, son coût estimatif, les solutions alternatives envisagées, un aperçu de ses incidences potentielles sur l’environnement et du niveau de risque qu’il génèrera ;

– Le dépliant de synthèse : ce document permet d’apporter une information brève sur le projet, d’expliquer la concertation préalable et d’annoncer les rencontres publiques. Il permet aussi le recueil d’avis via un coupon T (préaffranchi).

Des exemplaires du dépliant de synthèse et du dossier de concertation sont mis à disposition de toutes les mairies des communes du périmètre. Ces documents sont également disponibles à l’attention des participants lors des rencontres publiques (réunions, ateliers, rencontres de proximité, etc.) et téléchargeables sur le site internet de la concertation dans l’onglet « Les documents ».

Par ailleurs, des rencontres publiques sont organisées afin de permettre 1) aux maîtres d’ouvrage de venir présenter le projet et 2) au public de poser directement ses questions et d’exprimer son avis. Les dates des réunions sont indiquées dans l’onglet « La concertation » / « Les RDV de la concertation ». Les verbatims des réunions sont systématiquement mis en ligne (onglet « Les documents »), de même que les présentations diffusées en séances.

1)

Question : coupon T

13/01/2025

- Le Grand-Quevilly

Le risque technologique des entreprises classées SEVESO ou autre envahissent déjà les bords de Seine…Pourquoi en remettre une de plus ? Je ne suis pas favorable

Réponse :

Bonjour,

À Petit-Couronne, le projet DEZiR se situe dans une zone où plusieurs entreprises sont spécialisées dans la logistique et le stockage d’hydrocarbures et de produits chimiques. Celles-ci sont effectivement déjà classées Seveso. L’existence et la proximité de ces entreprises avec le projet DEZiR permettrait à VERSO ENERGY d’envisager des synergies pour le stockage de sa production d’e-méthanol et d’e-SAF, afin d’en limiter le stockage sur son propre site.

Le statut Seveso d’un projet industriel étant déterminé par la quantité de produits présents sur site, celui de DEZiR dépendra donc de ces synergies avec les acteurs déjà en activité.

Le résultat des études de faisabilité sera disponible au stade de l’enquête publique.