Le projet DEZiR

Le projet DEZiR consiste en la production de carburant d’aviation durable (aussi appelé e-SAF) à Petit-Couronne, à partir de CO₂ biogénique1 capté en sortie de la chaudière biomasse de BEA située à Alizay. Le CO₂ serait acheminé sous forme gazeuse par canalisation d’Alizay à Petit-Couronne.

La synthèse de l’e-SAF à Petit-Couronne se déroulerait en 3 étapes :

La localisation envisagée du projet est idéale car :

Le raccordement électrique

Du fait de sa production d’hydrogène par électrolyse de l’eau, le projet nécessiterait une alimentation électrique dédiée et serait donc relié au réseau français de transport d’électricité géré par RTE. Une capacité totale de 399 MW a été réservée auprès de ce dernier, qui en tant que co-maître d’ouvrage du projet s’occupera de la réalisation du raccordement électrique des installations à Petit-Couronne. La ligne de 225 000 volts envisagée serait en partie aérienne puis souterraine ou totalement souterraine depuis le poste électrique de Grand-Couronne situé à 4 km du site du projet DEZiR.

Calendrier

Les chiffres du projet

TEXTE À FOURNIR SVP (Du fait de sa production d’hydrogène par électrolyse de l’eau, le projet nécessitera des alimentations électriques dédiées et sera donc relié au réseau de transport d’électricité par le biais d’une ligne aérienne à deux circuits à 225 000 volts.

Une capacité totale de 340 MW a d’ores et déjà été réservée sur le réseau par VERSO ENERGY. RTE, co-maître d’ouvrage du projet, s’occupera de la mise en place des raccordements électriques depuis le poste électrique Les Avennes situé à une dizaine de kilomètres du site.)

TEXTE À FOURNIR SVP (Scénario majorant : design basé sur un gisement de CO₂ de 270 kt/an)

Les incidences du projet

Dans ce cadre du projet DEZiR, une étude d’impact sera réalisée pour apprécier les conséquences de toutes natures du projet pour tenter d’en limiter, atténuer ou compenser les effets négatifs.

Les enjeux à prendre en compte

Les infrastructures du projet DEZiR, à savoir les unités d’électrolyse, de méthanolation et de methanol-to-jet seraient situées sur un terrain appartenant à DRPC (un dépôt commercial principalement dédié aux hydrocarbures) dans la zone industrielle de Petit-Couronne. L’unité de capture de CO₂ serait quant à elle déployée directement au sein du site de BEA dans la zone industrielle du Clos Pré à Alizay. Le projet DEZiR s’inscrit donc dans le paysage industriel du territoire, néanmoins l’insertion paysagère, la gestion des ressources et des risques restent autant d’éléments à prendre en compte dans la conception du projet.

Les impacts en opération

TEXTE À FOURNIR SVP (La capture de CO₂ sera intégrée sur les sites de Tereos ne générant aucun rejet supplémentaire ou impact visuel. Les impacts du transport du CO₂ par canalisation (d’environ 1 km) depuis Origny-Sainte-Benoite et par train (1 par semaine) ou camion (4 à 7 par jour) depuis Mesnil-Saint-Nicaise seront particulièrement étudiés.

L’électrolyse est un procédé qui ne génère pas de déchets, pas d’odeurs, pas de poussières ou encore pas d’émissions atmosphériques (en dehors de l’oxygène, un des principaux gaz de l’atmosphère). Les bâtiments sont relativement bas (~15 m) et n’entraînent aucun impact visuel majeur.

La méthanolation engendrera des rejets atmosphériques sous forme de CO₂ biogénique et des rejets d’eau qui seront traités par une station d’épuration sur le site d’OrCHyDé puis restitués à l’Oise. Les équipements de méthanolation atteindront environ 50 m de haut.

Le projet OrCHyDé est conçu pour respecter la réglementation applicable aux installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) notamment au niveau du bruit où toutes les mesures seront prises afin de garantir la tranquillité du voisinage.

La maîtrise des risques industriels, une priorité pour les maîtres d’ouvrage.
La maîtrise des risques est mise en œuvre tout au long du cycle de vie d’un établissement industriel.

Le projet OrCHyDé, en tant qu’installation classée ICPE, sera soumis à autorisation administrative délivrée par les services de l’État. Une étude de dangers sera préalablement produite par VERSO ENERGY afin de caractériser, analyser, évaluer, prévenir et réduire les risques de l’installation, notamment en lien avec la production et la manipulation de l’hydrogène et de l’e-méthanol. Le Plan de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) de Tereos et les interactions avec cet industriel seront soigneusement considérées.)

 

La préservation de la ressource en eau

Le projet à Petit-Couronne nécessiterait environ 180 m3 d’eau par heure. A ce stade, le projet envisage un prélèvement dans la Seine située à environ 1 km du site. En sortie de process, une partie des prélèvements estimée à 80 m3 par heure, serait restituée à la Seine avec une qualité compatible avec le milieu récepteur. VERSO ENERGY s’emploiera à démontrer que le projet n’entraîne pas d’incidence notable sur l’environnement y compris le milieu aquatique, et à privilégier quand cela est possible le recyclage de ses effluents.

Les effets socio-économiques

Les premières études estiment que 800 emplois seraient nécessaires pendant les 3 ans de construction, avec un pic à 1 400 emplois pendant la phase de montage de l’installation. En fonctionnement, le projet entrainerait la création de
250 emplois directs et indirects.

L’investissement initial de 1,3 milliard d’euros pour le projet laisse prévoir par ailleurs des retombées économiques significatives à l’échelle locale, régionale et nationale.

Les maîtres d’ouvrage

Le projet OrCHyDé est porté par VERSO ENERGY, société en charge de la conception, de la construction et de l’exploitation de la future installation. Fondée en 2021 par Xavier Caitucoli et Antoine Huard et soutenue par Eiffel Investment Group, AMS Capital et Crescendix, l’entreprise s’engage à adapter les modèles énergétiques sur lesquels repose notre économie pour accompagner la transition énergétique et poser les fondements d’une économie nouvelle fondée sur : 

La stratégie de développement de VERSO ENERGY repose sur la gestion de l’énergie depuis sa production, grâce à la sécurisation foncière des sites dédiés et la réservation de capacité sur le réseau électrique, jusqu’à la commercialisation et la conversion de l’électron ou de la molécule à des partenaires industriels et de la mobilité. 
VERSO ENERGY développe des écosystèmes énergétiques sur l’ensemble du territoire français et réalise un arbitrage entre les flux de son portefeuille afin de fournir chacun de ses clients avec l’énergie souhaitée dans les délais requis.

VERSO ENERGY s’attache alors à déployer les solutions techniques pour rendre possible un mix énergétique décarboné en mobilisant son expertise et ses capacités financières :

RTE, gestionnaire du réseau de transport d’électricité français, assure une mission de service public : garantir l’alimentation en électricité à tout moment et avec la même qualité de service sur le territoire national grâce à la mobilisation de ses 10 025 salariés. RTE gère en temps réel les flux électriques et l’équilibre entre la production et la consommation.


RTE maintient et développe le réseau, à haute et très haute tension (de 63 000 à 400 000 volts), comptant à l’heure actuelle près de 100 000 kilomètres de lignes aériennes, 7 000 kilomètres de liaisons souterraines, 2 900 postes électriques en exploitation ou co-exploitation.

Le réseau français, qui est le plus étendu de l’Union Européenne, dispose de 37 interconnexions avec ses pays voisins.
En tant qu’opérateur industriel de la transition énergétique neutre et indépendant, RTE optimise et transforme son réseau pour raccorder les installations de production d’électricité quels que soient les choix énergétiques futurs. RTE, par son expertise et ses rapports, éclaire les choix des pouvoirs publics.